Lorsque l’abus des drogues a commencé à s’étendre dans le monde, le problème de la désintoxication est devenu de premier ordre. Tous les efforts antérieurs à la Scientologie visant à aider les consommateurs de drogues ont échoué, et ils ont toujours échoué tout au long de l’histoire de l’humanité.
Par contre, des solutions pratiques ont vu le jour en Scientologie. Ces solutions permettent à une personne, non seulement de cesser de prendre des drogues, mais également de trouver et de supprimer les causes fondamentales qui l’ont amenée sur cette route sombre.
Lorsqu’un drogué essaye d’arrêter de prendre de la drogue, il risque de payer le prix fort.
Les symptômes dits de manque se manifestent. Il s’agit des réactions physiques et mentales provoquées par l’arrêt de consommation de drogues. Elles sont effrayantes. Aucun tortionnaire n’a jamais imaginé quoi que ce soit de pire.
La personne est alors confrontée au problème suivant :
A. Rester sous l’influence des drogues, être piégée et souffrir à jamais, ou
B. Essayer de quitter les drogues, et devenir si atrocement malade qu’elle ne pourra pas le supporter.
Il s’agissait là d’un problème du genre pile je gagne, face tu perds.
La médecine n’avait pas résolu ce problème de manière appropriée. La psychothérapie était impossible.
Il existe maintenant deux approches à ce problème de sevrage, qui devraient toutes deux être utilisées :
Des expériences de nutrition ont montré que les vitamines et les minéraux aident au sevrage.
Des procédés objectifs légers facilitent le sevrage progressif et le rendent possible.
Un procédé est une suite exacte de directives ou d’actions entreprises pour aboutir à un résultat voulu. L’application d’un procédé est appelée audition (du latin audire, qui veut dire écouter ou entendre). Il existe dans les textes de Scientologie de nombreux procédés qui peuvent être utilisés pour aider une personne à détacher son attention d’elle-même et la porter sur son environnement, sur les personnes et les objets qui s’y trouvent – une action très thérapeutique pour une personne tentant d’abandonner les drogues. On les appelle des procédés objectifs. Correctement utilisés, ils atténuent les symptômes de la personne et rendent le sevrage des drogues possible avec un minimum d’inconfort.
Le mot objectif se rapporte aux objets extérieurs, non aux pensées ou aux sentiments de l’individu. Les procédés objectifs s’adressent au réel et à l’observable. Pour les faire, on exige de la personne qu’elle regarde et trouve quelque chose d’extérieur à elle-même.
Les procédés objectifs auxquels on fait référence ici sont appelés « légers », car ils sont plus simples et moins avancés que les autres procédés objectifs existant en Scientologie.
Les détails concernant l’utilisation de ces deux approches de sevrage des drogues sont donnés ci-dessous. Si vous connaissez une personne sous la dépendance de drogues, vous pouvez l’aider à s’en sortir en appliquant ces principes et techniques.
Pour les cas de dépendance aiguë, il faut envoyer la personne chez un médecin qualifié afin qu’il l’examine et détermine s’il faut prendre des précautions particulières avec cette personne.
Certaines personnes prennent une drogue thérapeutique prescrite par un médecin et doivent peut-être la continuer. Mais il ne s’agit pas là des drogues auxquelles nous avons habituellement affaire. C’est à la personne et au médecin qu’il incombe de décider ce qui doit être fait dans de tels cas.
Données nutritionnelles
Selon la nutritionniste de renommée mondiale Adelle Davis, des thérapies à base de vitamines ont permis de traiter les symptômes de manque avec succès.
Au lieu de se contenter de demander à la personne d’abandonner les drogues, avec toute la souffrance et le risque d’échec que cela représente, on lui donne de fortes doses de vitamines. Les données sont répétées ci-dessous pour information.
La bombe antidrogue
Une formule de vitamines appelée « bombe antidrogue » a montré son efficacité dans la lutte contre les effets du manque. Cette formule est la suivante :
1000 mg de niacinamide (pas
5000 unités internationales (UI)de vitamine A.
400 UI de vitamine D.
800 UI de vitamine E.
2000 mg de vitamine C.
500 mg de carbonate de magnésium (pour l’efficacité de la vitamine C).
25 mg de B6.
200 mg de B complexe.
300 mg de B1.
100 mg
Cette formule devrait être administrée quatre fois par jour à une personne qui tente d’abandonner les drogues, approximativement toutes les six heures.
Elle ne doit pas être prise avec l’estomac vide, car elle risque alors de provoquer des brûlures d’estomac. Il faut la prendre après les repas, ou entre les repas, avec du yaourt.
Il convient de faire particulièrement attention à donner la dose de telle sorte que les vitamines ne rongent pas l’estomac. Si ce point est négligé, la personne peut contracter un faux ulcère duodénal (intestin supérieur) et ne pas pouvoir poursuivre le traitement. Habituellement, ceux qui prennent des drogues ou des médicaments sont de toute manière en très mauvaise condition physique. Par conséquent, les vitamines doivent se présenter sous la forme de pilules recouvertes d’une protection entérique (qui a rapport aux intestins), afin qu’elles se dissolvent graduellement et n’attaquent pas l’estomac supérieur pour le brûler.
On doit donc donner du lait contenant des acides aminés en poudre pour avaler les pilules.
Lorsque ces méthodes ont été testées, les brûlures d’estomac provoquées par la formule de vitamines se sont avérées le principal obstacle.
Si les vitamines sont administrées sans protection, la personne pourra a) se sentir l’estomac trop rempli après avoir mangé, b) avoir mal à l’estomac, c) avoir une sensation de brûlure, d) avoir une douleur à l’extérieur de l’estomac. Ce sont tous là des symptômes d’ulcère à l’estomac.
Si de tels symptômes se manifestent, arrêtez les vitamines. Des tablettes d’hydroxyde d’aluminium à croquer et avalées avec du lait chaque fois que ces symptômes se manifestent soulageront l’estomac. Il faut ensuite donner des acides aminés en poudre, du yaourt et du lait jusqu’à ce que l’estomac aille mieux.
La bombe antidrogue a une très grande valeur car ses bienfaits potentiels contrebalancent largement tous les inconvénients possibles. Les difficultés et souffrances liées au phénomène de manque sont la cause première d’échec lorsqu’on tente de sauver un être de l’aliénation des drogues.
Calcium et magnésium
Il existe une autre méthode qui, utilisée conjointement avec la bombe antidrogue, soulage les symptômes du manque de drogues. Cette méthode utilise des minéraux : le calcium et le magnésium.
Les spasmes musculaires sont provoqués par un manque de calcium. Le magnésium, quant à lui, diminue les réactions nerveuses.
Le calcium ne se dissout dans le corps et n’est utilisé que s’il est administré en milieu acide.
Des tests pour d’autres utilisations que le sevrage de drogues ont permis de découvrir le moyen de faire dissoudre le calcium dans le corps avec du magnésium afin d’obtenir les effets de ces deux minéraux. La solution a consisté à ajouter du vinaigre qui permet d’obtenir le milieu acide nécessaire.
Il en a résulté une solution qui s’est avérée extrêmement efficace, appelée « formule du Cal-mag ».
L’utilisation du Cal-mag, expérimentale au début des années soixante-dix pour aider à soulager les symptômes de manque, a maintenant largement dépassé le stade expérimental. Le Cal-mag a été utilisé avec beaucoup de succès durant le sevrage pour aider à soulager et à faire disparaître les convulsions, les spasmes musculaires et les réactions nerveuses importantes éprouvées par une personne abandonnant les drogues.
Le Cal-mag utilise une proportion d’une part de magnésium élémentaire pour deux parts de calcium élémentaire, mélangées avec du vinaigre dans de l’eau.
Comme cette formule demande un dosage précis du calcium et du magnésium, quelques explications plus détaillées sont données ci-dessous.
Le Cal-mag est réalisé au moyen des composés gluconate de calcium et carbonate de magnésium. Ces deux composés se présentent sous forme de poudre blanche et contiennent chacun plusieurs substances. En d’autres termes, le gluconate de calcium contient d’autres substances en plus du calcium. Il ne s’agit pas de calcium pur ; il ne contient qu’un pourcentage de calcium élémentaire pur. De même, le carbonate de magnésium contient d’autres substances en plus du magnésium, et ne contient qu’un pourcentage de magnésium élémentaire pur.
Mais ce qui importe dans la préparation du Cal-mag est la proportion du magnésium élémentaire par rapport au calcium élémentaire. Cela ne signifie pas qu’on utilise du magnésium pur ou du calcium pur pour la préparation du Cal-mag. On ne doit utiliser que du gluconate de calcium et du carbonate de magnésium.
carbonate de magnésium : composé adéquat du Cal-mag, appelé carbonate de magnésium de base (contient 29 % de magnésium) et quelquefois appelé magnésium alba.
Il existe différents composés de magnésium avec différents pourcentages de magnésium élémentaire, mais l’utilisation d’un composé autre que celui recommandé peut fournir une quantité de magnésium qui ne respectera pas la proportion d’une part de magnésium pour deux parts de calcium.
Le composé utilisé pour l’élaboration du Cal-mag est le carbonate de magnésium de base, contenant 29 % de magnésium élémentaire. Il est essentiel que ce composé soit frais, qu’il n’ait pas été préparé depuis trop longtemps.
Gluconate de calcium : Il n’existe qu’un seul composé de gluconate de calcium, avec 9 % de calcium. Il ne devrait donc pas y avoir de problème pour le choix de ce composé pour la préparation du Cal-mag.
Les ingrédients peuvent être obtenus dans la plupart des magasins de diététique ou à tout endroit où l’on vend des vitamines.
Pour préparer le Cal-mag, procédez comme suit :
1. Versez une cuillère à soupe (15 ml) de gluconate de calcium dans un verre de dimension normale.
2. Ajoutez une demi-cuillère à café (2,5 ml) de carbonate de magnésium ;
3. Ajoutez une cuillère à soupe (15 ml) de vinaigre de cidre (au moins 5 % d’acidité) ;
4. Mélangez bien ;
5. Ajoutez un demi-verre (environ 120 ml) d’eau bouillante et remuez jusqu’à ce que la poudre soit dissoute et que le liquide soit clair (si cela ne se produit pas, cela peut être dû à un carbonate de magnésium de mauvaise qualité ou trop vieux).
6. Remplissez le reste du verre avec de l’eau tiède ou froide et couvrez.
Vous pouvez préparer de plus grandes quantités en une seule fois, simplement en multipliant les quantités d’ingrédients en proportion. La solution restera bonne deux jours.
Il se peut qu’il soit mal fait s’il ne se dissout pas. Des variations par rapport à la procédure ci-dessus peuvent produire une mixture ratée au goût parfaitement horrible.
(Notez de nouveau que la proportion est une part de magnésium élémentaire pour deux parts de calcium élémentaire. Une personne qui voudrait élaborer ce mélange avec précision pourrait se baser sur les quantités élémentaires. La formule ci-dessus est donnée pour des quantités composées.)
Prendre entre un et trois verres de Cal-mag par jour, avec ou après les repas, remplace n’importe quel tranquillisant sans droguer la personne (contrairement aux tranquillisants qui produisent des effets mortels).
Il s’est avéré efficace pour aider à surmonter les spasmes musculaires, les tics et les réactions nerveuses qui peuvent se produire lors du sevrage des drogues.
Il est à signaler que de nombreux magasins de diététique proposent des préparations de calcium et magnésium prêtes à l’emploi. Avant d’utiliser l’une d’entre elles à la place du Cal-mag, il convient de lire la notice pour voir si le calcium et le magnésium y sont en proportions correctes et de vérifier si la préparation contient de l’acide (par exemple acide ascorbique ou acide citrique). Si ces préparations sont incorrectes, elles sont sans valeur et ne donneront pas les mêmes résultats que le Cal-mag.
COMMENT PRÉPARER LE CAL-MAG |
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PRÉPARATION DE GRANDES QUANTITÉS
Pour obtenir environ 4 litres de Cal-mag, utilisez les quantités suivantes :
A. 13 cuillères à soupe (195 ml) de gluconate de calcium
B. 6,5 cuillères à café (33 ml) de carbonate de magnésium
C. 195 ml de vinaigre de cidre
D. 2 litres d’eau bouillante Remplissez le reste avec de l’eau tiède ou froide.